réputation envoyeur

Entre l’amélioration de l’identification des envoyeurs et l’analyse comportementale des utilisateurs des boîtes au lettres, les meilleurs anti-spam du monde atteignent des niveaux qui frôlent le sans faute. Mais c’est parcequ’ils sont aidés par les emaileurs qui connaissent les ficèles…

Le spam représente 90% des emails traités. Mettez vous à la place d’un propriétaire de webmail gratuit (gmail, yahoo, hotmail), si vous ne faites rien, vos utilisateurs ont 90% de spam dans leur boite mail et abandonnent leur boite, si vous vous trompez, et placez des emails importants en boite de spam, pire les faite tout simplement disparaitre, vos utilisateurs vont juger que le service ne fonctionne pas. Et par dessus cela, 90% de votre infrastructure ne sert qu’à recevoir du SPAM et seulement 10% est utile.

La tâche est rude, très rude.

Pour y parvenir les gestionnaires de boîte mail ont inventé des techniques pour faciliter la détection du spam afin de minimiser les ressources nécessaire à son traitement, tout en améliorant l’efficacité (comprendre la capacité de discernement) des filtres.

Mais ce que peu de personnes savent c’est que cela se fait de concert avec les emailer professionnels sur lesquels les gestionnaires de boites mail ont décidé de reporter une partie des coups de traitement du spam.

Ils ont « compliqué » l’envoi des emails légitimes en déployant différentes normes qui permettent l’identification des envoyeurs.

Ces normes semblent aujourd’hui se stabiliser autour de trois composantes : l’utilisation d’une adresse ip dédiée, Sender Policy Framework (SPF) et Domain Keys Identified Mails (DKIM) qui permettent : de se concentrer sur les ips d’envoi(moins nombreuses que les envoyeurs), de vérifier si l’ip est autorisée par le nom de domaine envoyeur, de vérifier que le message n’a pas été modifié (piratage) entre le point d’envoi et le point de réception.

En résumé, les emailers qui adoptent ces pratiques permettent au gestionnaire de boite mail et leur filtres anti-spam de les noter sans ambiguité. Puisqu’ils sont sur de qui envoi ce qu’ils reçoivent, ils peuvent alors noter l’envoyeur (que ce soit l’ip ou le domaine) et se servir de cette note lors de futurs envois pour déterminer le niveau de filtrage à employer. Cette note est appelée la réputation de l’envoyeur. Quand à ceux qui ne peuvent être notés, leur messages sont tout bonnement ignorés à partir d’un certain nombre.

Comment notent ils ? C’est tout aussi secret que l’algorithme d’un moteur de recherche, mais les grandes lignes sont connues :

Proportion de NPAI (adresse inexistantes), nombre de pièges à spam atteints, et tous les comportements des utilisateurs qui sont à leur disposition : ouvertures, clics, réponses aux messages reçus, ajout aux contacts, placés dans corbeille sans être ouvert, plaintes de spam etc..

Avec cette batterie de solutions à leur disposition, les seuls spam qui passent sont ceux qui sont envoyés en petit nombre et les seuls mails légitimes qui ne passent sont ceux envoyés par les emailers qui ne permettent pas l’établissement de leur réputation, ou encore ceux dont la réputation n’est pas suffisante. En général des nouveaux venus dans le domaine de l’emailing..

Aujourd’hui, pour vous garantir un maximum de délivrabilité, vous devez avoir une Ip utilisée par vous seul, et un outil de gestion de liste qui vous permette d’obtenir la meilleur note possible.

La bonne nouvelle c’est que parcequ’une grande partie de cette note est comportemental, l’obtention d’une bonne note, vous force à considérer un maximum la perception de vos destinataires sur ce que vous leur envoyez, en d’autre terme, cela vous force à ciblez au maximum sur les centres d’intérêt du moment !

Cela demande évidemment de l’organisation et de la technologie, si vous avez plus de 100 destinataires..

CyberMailing PRO fourni précisement cette technologie, et quand à l’organisation nous nous efforçons de la développer dans ce blog et le forum.

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